Au fil de mes promenades sur instagram je suis un jour tombée sur un compte de dessins magnifiques. Beaucoup de ces dessins représentaient notre cher 5eme et après avoir échangé avec l’auteure, j’ai découvert qu’elle habitait justement notre quartier.
J’ai rapidement eu envie d’en apprendre plus sur elle. Aujourd’hui je vous présente donc Marta, une artiste polonaise née en hiver, dans une famille d’artiste, peu avant la chute de communisme. Son père travaillait dans l’animation puis comme illustrateur de livres jeunesse, sa mère dessinait les portraits avant de se marier ;-).
Elle a donc étudié à l’Academie Beaux-Arts à Poznań (dans l’ouest de la Pologne) ce qui lui a permis de venir en France, à Rennes, dans le cadre du programme Erasmus. Marta est tombée amoureuse de la région et a voulu découvrir davantage la France. L’année suivante elle a donc pris une pause pour découvrir le sud avec une amie – Toulon, Saint Tropez, Marseille…puis Megève où elle a rencontré son cheri, grâce à qui elle a fait la découverte de Paris, d’abord dans le 12ème et depuis an dans notre cher 5ème.
Côté professionnel, Marta a travaillé comme illustratrice et graphiste en freelance et comme conseilleur de vente et « graveuse » dans une boutique-atelier de bijoux à Saint Germain. Après la naissance de sa fille il y a 5 ans, elle s’est concentrée uniquement sur le dessin et peinture, et a fait également du « live sketching » (dessiner des portraits rapides pendant des évènements), un peu de calligraphie … mais ce qu’elle adore c’est dessiner et peindre dehors, capter l’ambiance, la lumière, les regards, postures.
Pour Marta c’est une chance énorme de pouvoir habiter ici – on oublie qu’on est dans une grande ville, on a l’impression d’être dans un village, avec ces maisons anciens, petites ruelles, le marché, le petit bal et l’accordéon chaque dimanche… Une vraie source d’inspiration !
Partons à sa rencontre et encore merci d’avoir accepté de répondre à ce portrait chinois !
Vous pouvez retrouver Marta sur son compte instagram : @martafonfara
Publié le 6 octobre 2021