Marie Curie reçoit en 1903 le prix Nobel de physique avec son mari Pierre Curie. Lors de la disparition prématurée de celui-ci en 1906, elle est anéantie. Elle tient alors un journal intime, recueil de lettres fictives écrites à « son Pierre ». Sa fille aînée, Irène, n’a que neuf ans. Pendant trente ans, mère et fille vont s’écrire chaque fois qu’elles sont séparées. Privée trop tôt de la présence de son père, Irène reporte toute son affection sur sa mère qu’elle admire et dont elle partage les goûts. Elle est pour Marie « une compagne et amie ». Ensemble elles se mobilisent en 14 et mettent leurs compétences et leurs énergies au service des blessés avec les « petites curies », unités mobiles de radiologie créées par Marie Curie. Unies par une profonde tendresse et par une même passion : la recherche, leurs échanges et écrits personnels dévoilent le portrait d’une Marie Curie humaniste, passionnée, déterminée, défiant tout sexisme.
Un joli receuil de lettres transcrit en pièce de théâtre où l’on découvre une autre facette de Marie … une femme amoureuse, une mère aimante et proche de ses filles, … une femme passionnée, touchante et tendre que nous rêverions toute de fréquenter et que nous vous invitons à découvrir également au fil des pages.
Publié le 17 janvier 2018