COMMUNIQUE
L’art du partage
Les Journées européennes du patrimoine offrent chaque année à tous les citoyens une occasion unique de découvrir ou redécouvrir les monuments, édifices, jardins qui font notre histoire, notre mémoire commune et le visage de nos territoires. Initiées par la France, elles sont aujourd’hui célébrées dans une cinquantaine de pays européens.
Cette 35e édition est particulièrement forte en symbole, en cette année 2018 qui a été consacrée Année européenne du patrimoine culturel et qui marque par ailleurs le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale. Placée sous le thème de « L’art du partage », cette édition nous offre l’occasion d’interroger ce qui nous rassemble, ce qui nous relie. Les sites partenaires ouvriront leurs portes à tous les citoyens le week-end des 15 et 16 septembre, et dès le vendredi 14 septembre au public scolaire. Cet accès privilégié offert à la jeunesse s’inscrit dans la lignée des actions que la France soutien pour l’éducation artistique et culturelle de tous dès le plus jeune âge.
Cette édition est également marquée par la première édition du Loto du patrimoine, organisée par la Française des Jeux avec le concours de la Fondation du patrimoine, créé pour appuyer la restauration du patrimoine en péril.
Les recettes vont ainsi bénéficier à la restauration de 251 sites sélectionnés comme prioritaires. Notre patrimoine vit grâce à celles et ceux qui le visitent, mais également grâce à celles et ceux qui en assurent la préservation tout au long de l’année. Le ministère de la Culture joue en France un rôle déterminant, aux côtés des collectivités territoriales et des associations.
Entre ouvertures exceptionnelles, visites privées, parcours enquête et conférences … Une programmation très riche attend encore les habitants du 5ème arrondissement !
Nos coups de coeur 2018 :
Pour l’occasion le Théâtre dédié à la marionnette contemporaine ouvre ses portes pour une projection du documentaire en présence du réalisateur Christian Lajoumard, 2017, 64 min.
Son architecture unique, son histoire plurisé- culaire, la richesse des fonds conservés ainsi que la diversité des publics accueillis font de la bibliothèque Sainte-Geneviève une singularité dans le réseau des bibliothèques françaises. Construite par Henri Labrouste et classée au titre des monuments historiques, la biblio- thèque a accueilli ses premiers lecteurs le 4 février 1851. La grande salle de lecture permet l’accueil simultané de plus de 700 personnes. Pluridisciplinaire par ses collections, la biblio- thèque conserve environ deux millions de documents couvrant tous les domaines du savoir. La bibliothèque nordique, département spécialisé de la bibliothèque Sainte-Geneviève et labellisée CollEx (Collection d’Excellence) en 2017, est actuellement la bibliothèque la plus riche dans les domaines des langues etcultures scandinaves et finno-ougriennes endehors des pays nordiques. En 1868, un legsde plus de 1 500 ouvrages d’Alexandre Dezosde La Roquette, ancien consul de France au Danemark et en norvège, permit de constituer la collection scandinave, qui ne cessa d’être enrichie par des dons.
Visites commentées.
Construit entre 1662 et 1672, le Collège des écossais est fondé pour accueillir de jeunes étudiants catholiques venus d’écosse. L’im-meuble est confisqué à la Révolution et sertde prison sous la Terreur. Restitué en 1806 à l’église d’Angleterre, il reste voué à des œuvres d’enseignement. Le bâtiment abrite de nos jours l’école primaire Sainte-Geneviève et un foyer d’étudiantes en classes préparatoires aux grandes écoles. Sa chapelle du XViie sièclerenferme le tombeau de Jacques ii, roi d’Angleterre, d’écosse et d’irlande, mort à Saint-Germain-en-Laye en 1701. Sa façade, sa chapelle et l’escalier ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1945.
Visites commentées proposées par l’association Paris historique.
Créé en 1804 dans les bâtiments de l’ancienne abbaye Sainte-Geneviève, le lycée Henri IV est peut-être le seul en France à avoir gardé des espaces médiévaux. Outre une architecture remontant pour partie au 12ème siècle, il conserve également de nombreux décors de l’époque baroque dont le cabinet des médailles, l’oratoire,des escaliers monumentaux et l’immense bibliothèque des Génovéfains, témoins de l’importance, de la richesse, du rayonnement de l’abbaye. C’est à la découverte de ces lieux prestigieux et à l’évocation de leur histoire que vous invite une visite commentée d’une durée d’environ 01h00.
Cette église est l’une des plus anciennes de Paris. Longtemps chapelle de l’ancien Hôtel-Dieu, elle est depuis 1889 l’église de la communauté grecque melkite catholique. Sa nef et ses chapiteaux romans sont aussi remarquables que l’iconostase qui vient d’être restaurée.
Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ouvre au public le domaine occupé par l’École polytechnique avant son transfert à Palaiseau en 1976. Le nouveau ministère de la recherche s’y installe lors de sa création en 1981. Depuis avril 2014, le site abrite les services du ministère en charge de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Le public pourra découvrir le site Descartes, cœur de la visite, qui comprend le Pavillon Boncourt, Hôtel de la ministre chargée de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’Innovation, le jardin, son bureau… dont les fenêtres donnent sur la bibliothèque d’anthropologie sociale fondée par Claude Lévi-Strauss au Collège de France.
Chapelle de l’ancienne abbaye de Port-Royal de Paris, qui connut au XVIIe siècle un fort rayonnement spirituel et intellectuel. Attenante au cloître, la chapelle du “Très Saint-Sacrement de Port Royal” est de style classique, dans une simplicité et une sobriété conforme à l’esprit de Port-Royal. Ouverte le dimanche matin, elle est aujourd’hui lieu de culte pour l’hôpital Cochin et la Maternité Port-Royal.
Visite libre
Plus d’information sur le programme de cette année : ici
Publié le 4 septembre 2018